Elle peut être retrouvée tout au long de l'année mais sa présence est plus importante au printemps et au début de l'automne, en raison de conditions climatiques favorables à son développement.
La tique se nourrit une fois à chaque stade de développement : larve, nymphe, adulte et ponte des œufs. Lorsqu'elle a besoin de manger, elle monte en haut des hautes herbes et se laisse tomber sur son "hôte nourricier". Une fois rassasiée, elle se décroche.
Elle se nourrit essentiellement de sang animal. Grâce à son appareil buccal appelé « rostre », elle s'ancre sur la peau des mammifères sauvages (gibiers, oiseaux, rongeurs) ou d’élevage (vaches, chevaux). On parle donc de morsure de tique plutôt que de piqûre.
Elle peut aussi mordre les humains. Elle cherche alors les endroits chauds et humides du corps humain, là où la peau est la plus fine : pli des genoux, aine, aisselles, organes génitaux, cuir chevelu, etc.
La morsure est indolore, c'est pourquoi il est parfois difficile de se rendre compte que l'on a été mordu par une tique.
Les personnes les plus exposées aux morsures de tique sont :
- les professionnels travaillant dans la nature : bûcherons, sylviculteurs, gardes-forestiers, jardiniers et paysagistes
- les agriculteurs et tout autre professionnel travaillant en lien avec des animaux
- les personnes pratiquant une activité en milieu boisé ou espace vert : promeneurs et randonneurs, campeurs, chasseurs, cueilleurs de champignons, etc.
Or, si la tique mord un animal infecté par une bactérie ou un virus, elle peut infecter un autre animal ou un être humain. La tique peut ainsi transmettre des maladies dont les plus courantes sont :
- la borréliose de Lyme, plus communément appelée la maladie de Lyme ;
- l'encéphalite à tique, infection qui peut atteindre le cerveau ou la moelle épinière.